LA MORT EST UNE FEMME COMME LES AUTRES - Marie Pavlenko


 


<< Imaginez un monde où personne ne s'éteint.
Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe.
Imaginez un univers o^la mort en a ras la faux et fait un burn out.
Emm n'en peut plus. Un matin, elle s'arrête et s'assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle ne peut plus se lever.
En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l'émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.>>

La mort est une femme comme les autres – Marie Pavlenko

Editions Pygmalion (Grands Romans) | 2015 | 193 pages

 

                Salut à tous ! J’espère que vous allez bien. 😊 Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de mon premier roman de Marie Pavlenko : La mort est une femme comme les autres. Dans ce court roman, on retrouve Emm, qui n’est personne d’autre que la mort elle-même et en burn-out qui plus est ! Elle en a ras-le-bol de s’occuper de la mort des Hommes qui se plaignent tout le temps de sa venue. Mais, dans sa dépression, elle va faire la rencontre de Suzie, une jeune femme pleine de vie qui va réussir à la toucher et à l’émouvoir. On voit donc bien à ce résumé, que La mort n’est pas une femme comme les autres n’est justement pas un roman comme les autres, bien décalée et loufoque mais, qui porte tout de même une certaine réflexion sur la mort.

                Tout d’abord, les personnages sont bien maniés. Certains sont caricaturaux mais cela entre tout à fait dans ce côté loufoque, décalé et cela n’apporte que plus d’humour au roman. Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié le fait que la Faux soit humanisée et qu’elle soit un personnage à part entière du roman. Elle apporte réellement quelque chose qui a su me plaire.

                Le récit, dans sa généralité, se déroule plutôt bien. Les évènements s’enchaînent rapidement et il n’y a pas de « temps mort ». Je note quand même un bémol sur la fin que j’ai trouvé un peu précipitée mais, je pense que dans un roman de moins de 200 pages, il est difficile de « prendre le temps ». Ce sera ma seule remarque quant au déroulé. De plus, la plume de Marie Pavlenko est très agréable et l’humour qu’elle a su parsemer tout au long de ce roman m’a particulièrement plu ! Enfin, ce roman apporte une certaine réflexion quant à la relation que l'Homme a avec la mort, ce qui est, encore une fois, un aspect qui a su me plaire.

                Pour moi, c’est un bon début pour ma découverte de Marie Pavlenko et je me ferais un plaisir de la découvrir au travers de ces autres romans, notamment Et le désert disparaîtra et Un si petit oiseau que j’ai déjà dans ma pile à lire !

 

UNE LECTURE DECALEE VRAIMENT AGREABLE ! 

 


15/20


4 Commentaires

  1. Je suis assez curieuse de voir ce que ça peut donner ce livre ! J'aime bien Marie Pavlenko, et le résumé est super intriguant :)

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  2. Je ne connaissais pas du tout ce roman de Marie Pavlenko ! Tu m'as rendue curieuse :)

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    1. Je te le conseille vivement si tu apprécies la plume de l'auteur ! :) Tu m'en diras des nouvelles si tu venais à le lire ;)

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Merci pour votre passage sur le blog et votre commentaire ! :)