<< Entre
Mia et Tobias, rien n’était prévu et tout semble interdit, hors de portée.
Craquer pour le gamin qu’elle gardait autrefois, ce n’est pas envisageable pour
Mia.
Mais Tobias est désormais un homme viril et sûr de lui… et il entend bien
prouver à Mia que ce ne sont pas leurs 8 ans de différence qui vont les
séparer, pas plus que le regard des autres.
Tobias est joueur, Mia est têtue… qui va céder le premier ? >>
TOO YOUNG – M. D. Bortoli
Editions Addictives (Luv) | 2019 | 691 pages
Je vous retrouve donc aujourd’hui
pour vous parler de ma première lecture de septembre : Too Young de Margot
D. Bortoli. Un roman qui suit Mia, jeune trentenaire de retour chez ses
parents, qui va retrouver Tobias, un petit garçon qu’elle gardait dans son
adolescence mais, qui a désormais bien changé ! Comme le laisse présager le
synopsis, une romance, ou plutôt un jeu du chat et de la souris, va naître
entre ces deux personnages mais, qui cédera le premier ?
Tout d’abord, l’intrigue. Elle n’a,
à première vue, rien de bien novateur : une romance avec un « je t’aime,
moi non plus », pas de quoi casser trois pattes à un canard. Mais, comme
dans 6 ans de Elle Seveno (que j’ai lu au mois de juillet), le thème de la
différence d’âge est abordé. En effet, Mia a trente ans alors que Tobias n’en a
que vingt-deux. Une différence d’âge relativement importante, plus que dans le
roman d’Elle Seveno. Les deux romans, qui pourraient se ressembler, sont, en
fait, tout à fait différent. Dans ce roman, l’auteure aborde bien plus de thème
que seulement la différence d’âge, ce qui serait très vite lassant, le livre faisant
plus de 600 pages. Margot D. Bortoli aborde aussi la peur du regard des autres,
la psychologie, la religion, … Tout en restant cependant dans un registre
relativement simple. Ne vous attendez pas à en apprendre beaucoup plus sur la
psychologie dans ce livre mais, c’est cependant un point agréable à souligner !
De plus, l’auteure gère très bien son histoire, si bien que j’ai été complètement
happée par son roman qui ne m’a pas résisté très longtemps, un dimanche
après-midi m’aura suffi pour le terminer. Très addictif, donc.
Les personnages, quant à eux,
sont variés mais, restent quelque peu dans les clichés. Ce n’est, cependant,
pas quelque chose qui me dérange outre mesure. Tobias est, en effet, un sex-symbol
(vous l’aurez compris, je pense, en lisant le synopsis un peu plus haut). Calista,
la meilleure amie de Mia, est l’amie délurée qui ose tout. D’ailleurs, ce
dernier personnage m’a plutôt mis mal à l’aise. A certains passages du roman, j’étais
tellement empreinte de Mia que j’avais envie de dire à Calista d’arrêter
immédiatement ses actions excentriques, qu’elles me mettaient mal à l’aise.
Enfin, revenons-en au fait. Mia est un personnage auquel j’ai su m’attacher, m’identifier
sur quelques points et, c’est là qu’il peut y avoir un problème. Soit j’ai une
image très éloignée de la réalité d’une femme trentenaire, soit Mia et Calista
étaient vraiment loin des trentenaires de la réalité. Je les ai, parfois, trouvées un peu puériles
dans leurs réactions, comme des ados de 14/15 ans. Si vous l’avez lu ou si vous
le lisez, je parle notamment de la scène de la messe ou du barbecue de la
paroisse. Leurs actions, réactions et autres agissements m’ont semblé vraiment
étranges…
La fin n’a pas su me surprendre
mais, je pense, que dans ce genre de lectures, il est rare que l’on soit surpris
par le dénouement des choses…
Vous l’aurez compris, en
conclusion, ce livre a été une lecture plutôt addictive qui a su m’accompagner
sans coupures tout au long de mon dimanche. Mais, il y a cependant quelques
bémols à noter qui pourront en déranger plusieurs, je pense.
Une lecture addictive.
16/20