ORPHELINS 88 - Sarah Cohen-Scali

                J’ai découvert la plume de Sarah Cohen-Scali avec son roman « Max » publié chez Gallimard Scripto, un roman qui m’avait beaucoup plu et qui m’avait appris beaucoup de choses, notamment sur le programme Lebensborn (si vous ne savez pas ce que ce mot barbare veut dire, je vous invite grandement à vous renseigner dessus). C’est donc avec plaisir et envie que j’ai commencé ce roman : Orphelins 88. Un titre assez énigmatique qui a su me titiller. Dans ce roman, l’auteure reste dans le même thème : les effets du nazisme. Ici, encore, il est question du programme Lebensborn mais surtout, de la situation des orphelins (des camps, des bombardements, …) après la fin de la seconde guerre mondiale. Pour évoquer ce thème, Sarah Cohen-Scali crée le personnage de Josh, aussi appelé Siegfried, un orphelin, ancien élève d’une Napola (école pour garçons sous le régime nazi), qui ne se souvient pas de ses origines, de sa famille, … Ce roman traite donc d’une quête des origines dans un contexte qui fait froid dans le dos et qui permet au lecteur de s’instruire et d’en savoir davantage sur cette époque.

                Tout d’abord, il est à savoir que j’aime beaucoup me renseigner et en apprendre davantage sur la Seconde Guerre Mondiale et notamment, sur le nazisme, il est donc tout naturel que ce roman ait su me plaire. L’auteure aborde ce thème avec beaucoup de pédagogie tout en créant une véritable intrigue, si bien que l’on apprend tout en étant immergé dans le quotidien de Josh à l’orphelinat et dans ses questionnements sur ses origines, ses états d’âmes, … C’est un des aspects que j’apprécie particulièrement dans l’écriture de l’auteure et qui fait que je me ferais un plaisir de lire ses autres romans. L’intrigue est donc bien menée, je ne me suis ennuyée à aucun moment et je voulais savoir si Josh allait recouvrir la mémoire, retrouver un membre de sa famille ou si non, ce qu’il adviendrait de lui.

                Vous l’aurez donc peut-être compris, je me suis beaucoup attaché à Josh, je voulais l’aider/le rassurer. Mais, les autres personnages créés par Cohen-Scali m’ont aussi plu car il avait tous leur part d’histoire, de passé et ils apportaient tous quelque chose réellement à l’histoire. Aucun ne faisait figure de tapisserie, ce qui a franchement l’habitude de m’agacer.

                Pour conclure, je vous conseillerais donc ce roman, comme je vous conseille « Max » de la même auteure. Je vais d’ailleurs de ce pas me procurer « Août 61 » qui semble être dans la même lignée ! 😊