LE THEOREME DES KATHERINE - John Green

Salut à tous ! Aujourd’hui, on se retrouve pour un nouvel article, qui n’est autre que ma chronique sur le dernier livre de John Green que j’ai lu, soit Le théorème des Katherine. J’ai déjà lu plusieurs livres de John Green, j’ai d’ailleurs récemment acheté la version originale de Nos étoiles contraires pour pouvoir la relire ! Enfin, ce n’était pas mon premier John Green, sûrement pas mon dernier non plus !

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            Ce roman se centre sur Colin, un jeune surdoué qui vient juste d’obtenir son bac et de se faire larguer…Par sa dix-neuvième Katherine ! En effet, Colin a la particularité de n’être sorti qu’avec des Katherine et de s’être fait largué par chacune d’entre elles. Le roman commence juste après que Katherine XIX ait largué Colin, il se retrouve dévasté… Et quoi de mieux qu’un road-trip pour se remettre ? C’est ce dans quoi s’engagent Colin et son meilleur ami Hassan. Colin se lance aussi dans l’aventure de trouver un théorème qui expliquerait et surtout, prédirait les relations amoureuses.

            Le personnage central de ce roman est donc Colin, un jeune homme de 18 ans, surdoué et qui compte bien accomplir quelque chose de grandiose dans sa vie. Il ne veut pas rester inconnu, il veut marquer le monde ! C’est un personnage sympathique qui m’aura cependant, par moment, agacé par son comportement « Je suis surdoué, je suis meilleur, je dois accomplir quelque chose ». Autant vouloir devenir « quelqu’un » n’est pas un comportement qui me gêne en général, ça montre plutôt de l’ambition. Mais chez Colin, j’ai trouvé que ce comportement s’associer plutôt à ce qu’il pense être sa « supériorité de surdoué », ce qui m’a beaucoup agacé donc. Les personnages secondaires, quant à eux, sont assez sympathiques. Ils m’ont, du moins, beaucoup plus intéressée que le personnage de Colin. J’ai beaucoup apprécié Hassan, le meilleur ami de Colin. Il est plein d’humour et de joie de vivre, ce qui apporte vraiment de la gaieté à ce roman. Le personnage de Lindsey est lui aussi très agréable, il en est de même pour la mère de Lindsey. En bref, j’ai aimé les personnages secondaires de ce roman. Colin, lui, m’a laissée plus perplexe…

            Le roman est long à démarrer, très long. Les deux cent premières pages (sur 360, je le rappelle) sont assez longues et n’ont pas su retenir mon attention très longtemps. Je lisais 15 pages par 15 pages, sans vraiment réussir à rentrer dans l’histoire. Et, à partir de la page 200 environ, les choses se mettent en route et John Green a su retenir mon attention, j’ai d’ailleurs lu ces 160 pages d’une traite quasiment. Mais, ça fait quand même bien peu sur un roman de plus de 350 pages… L’intrigue de base est pourtant originale et semble assez humoristique. John Green intègre des maths à son roman, ce qui, je trouve, change aussi de la routine. Mais, les explications sont parfois un peu longues, de même que les notes de bas de pages sont parfois un peu lourdes. J’en ai d’ailleurs sauté parfois. Je comprends l’intérêt de les avoir intégrer au roman, mais il y en a trop. Parfois jusqu’à plusieurs pas pages, ce qui coupe vraiment de l’histoire, si on s’amuse à toutes les lire… J’ai, cependant, beaucoup aimé les flash-back que l’on retrouve tout au long du roman. On découvre les différentes Katherine et leur histoire d’amour, parfois très brèves, avec Colin qui lui permet ensuite d’établir son théorème.

            En conclusion, vous l’aurez compris, je reste très mitigée par cette lecture, voire totalement déçue. Je n’ai pas su m’accrocher à cette histoire, à son intrigue. Bref, une grande déception face à ce roman…

Un roman qui n’aura pas su me convaincre…